Bienvenue à Yaoundé

En cette période de vacances, Yaoundé (capitale du Cameroun), la « ville aux sept collines », comme on l’appelle affectueusement ici, semble plus que jamais éveillée. Elle bouillonne. Et çà c’est peu de le dire.

Entre les jeunes vacanciers qui n’arrêtent de monter et descendre les collines qui jalonnent cette ville située à 700 m d’altitude, à la recherche de « petits trésors » dont ils sont seuls à croire encore en l’existence ; et les moins jeunes, adultes affairés, ou autres touristes, embarqués dans une sorte de tourbillon d’allées et venues, on a du mal à réellement distinguer qui mène la danse ici, tellement leurs pas s’emmêlent, sur ces pavés vert-gris qui recouvrent les trottoirs assez étroits, de cette cité capitale, qu’on aime tant bien que mal. Et pour cause. Yaoundé ne laisse personne indifférent.

Le touriste en quête d’exotisme, qui arrive ici, sera surement intrigué et/ou fasciné, que ce soit par le décor naturel, ou alors par les scènes de la vie courante.

Car ici, tout peut prêter à rire ou à pleurer, c’est selon…les sensibilités. Tellement les contrastes sont parfois…marqués. Ainsi, certains jeunes (8 à 21 ans) reconvertis pour la plupart en vendeurs ambulants le temps des vacances, fourmillent dans les rues, vendant presque tout (fruits surtout) à la criée.  Des images qui dans certains pays seraient inimaginables, car assimilées au fameux « travail des enfants ». Mais, on le sait tous, et c’est très vrai, les valeurs diffèrent selon…

Loin de ces clichés misérabilistes, d’autres ont le cœur à la fête. Et c’est çà aussi Yaoundé. Les milieux culturels sont légions. On en trouve à presque tous les carrefours : cabaret, espaces /centres culturels.

C’est vrai, des espaces verts, les traditionnels zoos, et tout le reste, on en trouve. Mais, personnellement, j’adore assisté à un magnifique coucher de soleil, certains soirs en direct, perché sur les hauteurs  du Mont- Fébé.